lunes, 22 de abril de 2013

CARÊME

A Pierre-André May

Ores qu'une force étrange me fait claquer des dents,
qu'un sifflement océanique de trombe me brise les yeux :
dans mon âme vente l'écho d'une voix profonde.
Solitudes d'un monde abstrait,
solitudes à travers l'espace mélodique des cieux,
solitudes, je vous pressens.

O Pascal :
l'esprit d'aventure, de géométrie,
en avalanche me saisit,
et ne suis-je peut-être que l'acrobate
sur les géodésiques, les méridiens !
Mais comme toi jadis, petit Blaise,
à la renverse sous les chaises,
en gran fracas, je ronge les traversins.

O nutpiale saison de l'épousée !
La pentecôte des feuilles d'automne enlumine les carreaux.
Souvenir ! O patience et douce mémoire vivifiant ses eaux
dan l'amoureuse et chaude enceinte des rideaux.
O battement vertigineux
de ces ailes sous les tempes,
ombre interne de mes mains !
Route solaire de ma puissance,
et route du pain : l'épi violent.
Les prunelles avides de l'écolier se consument à l'ombre des greniers ;
les gouttières sèment leurs glaïeuls de cristal,
et toute le grange succombe à la grâce de Dieu.

                                          ***

Torrents, torrents, ô rails d'Aldébaran
où glissent les traîneaux :
le peintre voltige et chante au bal des oiseaux.
Dans l'éblouissement, sur nous, de la colombe,
dans l'ardente soie du mouvement,
ah ! qu'elle vienne,
fleur éteinte dans la'haleine de sa tombe,
notre mère jusqu'à nous,
notre tendre mère enfin, dans l'auguste présence des océans.

Sur toi, flore ailée des mes mains,
sur toi mes yeux se ferment
comme de lèvres
au goût d'un vin plus généreux.
Ah ! C'est bientôt le remous de la pénombre,
Seigneur : vos six époques dans un collier.
L'hymne exultant de la parole nous soutient,
en bien plus frais que toutes ces herbes le pilier
de nos salives, d'où s'élance la liqueur des gynécées !
Source ! Aveu de cette âme que s'honore
d'être encore plus blanche que l'aurore.

Vous pouvez dorénavant vous tordre, vous écarteler,
vous égarer dans quel chaos !
Bêtes sordides el maléfiques.
Silencieusement dans la passion de toutes mes veines, de tout mon sang,
comme l'aigle, au centre de ma vie j'attends,
silencieusement
j'attends que souffle le grand vent de l'espérance !
Mais perçois, Paul :
dans la splendeur aérienne de Sa force,
le Saint-Esprit
gravite et saigne autour de ton zénith !

                                          ***

A mes trousses écume la rage du père :
« Va ! Pourris, misérable enfant,
» sous les ventouses de tes amis !
» L'amour m'enchaîne dans la sylve d'été.
» N'entends-tu pas ce cri homérique :
» De moi, le seul oiseau qui trille
» sur notre arbre généaloquique ? »

De grâce ! Tenez bon, mes frères, serrez les dents,
tendez vos cuisses,
mâchez les pierres et le chiendent !
—Car c'est le bourreau, c'est la famille !
L'imminente nuit s'embrase
dans l'oniée vorace de mes prunelles.
Dans ma tête, le typhon de sauterelles.
O Terre sans éclat, de cataclysme,
triste Terre sens dessus dessous,
que tu es lourde à porter sur les genoux !
—Ces dames enceintes,
vers nous descendent, de quel plafond ?
Elles m'humectent de leurs sueurs,
lors soupirent et crachent en rond ;
leur peau bave, leur peau suinte,
leur peau saumâtre d'entremetteuses
Ah ! que je m'en aille pur de bon,
Seigneur, pleurer ma honte et ma rancœur, à l'ombre vaporeuse des fleurs ;
Seigneur, la mante religieuse ainsi vous prie dans sa douleur :
q'elles crèvent, qu'elles crèvent ces femmes venimeuses,
ces outres de malheur !

—Silence !
O silence du songre dans la mémoire :
que son essence
nous conduise droit aux prés de belladone !

                                          ***

Brisez-vous, portes : le jour qui vient de naître
flambe en la feuille limpide de la fenêtre.
La lune déjà s'éteinte aux brises du monde :
hâte-toi,
o mon âme et réveille, dans l'octave de ton chant,
le florilège de la prairie !
Comme ils boivent, au fil de l'ombre, le versant et les vallées,
comme ils s'abreuve de ces lymphes jaillisant à même l'entraille métallique du roc :
je me désaltère à la gourde du ventriloque.

Ah ! même sous la menace des signes sidéraux,
fuis donc, ami —enjambre les monts et les ténèbres—
même au risque de périr
dans la braise foudroyante des vitraux !
Ecoute ! Entends comme grince au loin le carrefour :
genèse de ton souffle,
clavier du voyageur,
—en moi, le plus noble spécimen des échassiers,
écume et gronde la bondissante sève du caoutchouc.
Ces voix de l'ouragan, encore distantes, ébranlent
le bosquet souriant des brises au matin :
comme elles je me dresse dans la verticalité florarle de mon élan,
o sources ! comme elles j'aspire aus cimes liquides et séculaires de la forêt.
Lustrale chaux vive aux lézardes du corps en loques.
À l'ombre de séquoias méditent des formes baroques.
La rouille spongieuse de l'orage rumine et se dilate
dans la verte substance de l'air.
L'éclair éclate
dans les pierres et dans les bois,
dans la nuit éocène du chasseur.
—O fleurs,
ma salive est aussi douce que l'élixir de vos calices,
aussi poignante dans l'appel :
viens, accours !
Viens, Seigneur avéré des ondes et des épices ;
o navigant, Christophore,
dis-nous la souterraine splendeur
de tes provinces veinées d'or !
Au ciel l'orée d'ombre, la bousculade de fantômes.
Le bras du sémaphore !
Allez, ô mes paupières, barques folles, allez chavirer incessamment.
Allez, de même, parmi le glas des naufragés, tisser vos rideaux d'argent !

L'ange ronfle,
l'ange aux abois.
Dans le vacarme de mes oreilles, l'ange prépare son nid sinistre.
Inlassable, la mousse bistre
émerge —bave immonde des boissons de Balthazar.

Les palmipèdes, les ganoïdes remontent le courant
de ces trombes étourdissantes et sous-marines du tonnerre.
L'aigle hautain,
l'aigle apocalyptique plane et règne sur les vents.
Terre ! Terre!
Et je frémis de toutes les cendres de mes os.
Terre ! Terre ! Nous abordons l'île violente de Pathmos.

Vignes de Noé, grappes de Japhet,
le vin m'encercle des ses anneaux.
—Derrière les poutres vigilantes du linteau,
amis, gagnons cette ordonnance de l'alphabet,
la vision et l'estime conjugales.

Le pollen du solstice, comme de miel, dans la basilique
éblouissante de mon ouïe.
Les farines, les flammes du désert,
le mystère du monde à ma connaissance ouvert !
Ah ! Je n'ai pas la bosse des subtiles Mathématiques :
mais les trucs et les nombres, les ficelles de l'Algèbre,
a te flairer m'aideront,
tacite étoile de magnésium !
Déjà, lumineuse, tu t'annonces au trouble de ma pensée,
et mes membres aveugles explorent
les brumeuses étoffes de l'araignée.
L'oiseau balsamique
ainsi ne vise comme étapes de son vol
que les syllabes incertaines de ma parole.
—Arrête les bielles, les jantes de ton œil,
o mouche dactylographe de mon sommeil !—
A grande allure nous grimpons sur l'échelle botanique
Dieu !
La maison aussi qui s'absente de nous, au grand frisson de ses volents !

                                          ***

Jadis, en Floride, sur champs d'émeraude et de piment,
l'Agneau Mystique paissait librement.

O chantres sur les coteaux,
prêtez-vous à l'aubade que vous chantent les métaux.
—Vrai ! Ce n'est plus le beau désordre de l'ode :
sur la plage s'épanouit l'ombelle du barbier !
Ondines, oréades, filles éternelles de exode,
alléluia ! Voyez
apparaître —comme socle le bruissement angélique des brises—
dans l'air diaphane, les sept Eglises,
ouvre les battants,
crie à tue-tête les paroles de ton livre,
o Jean !

Chômez,
chômez, astres !
Que l'automate s'en aille tordre sa cravate de chanvre !
L'aimant magnétique déclenche les glaciers de l'aurore boréale ;
c'est l'heur
où l'ange se repose sur l'étagère de son ombre,
pour l'attente finale.
L'esprit des fleurs visite les tombes,
et l'étrange demeure,
l'étrange et mélodique demeure des eaux zénithales.

Porteur de ma tête, comme saint Denis ;
clopin-clopant, Seigneur, de quel pays
je viens me faire un image
de l'amertume de Votre visage ?
Ores qu'une force étrangre me fait claquer des dents,
vos regards me pénètrent tels de sourds sifflements.

Le glapissement des crécelles fait s'abattre la dalle.
Étrangers, por vous rendre à l'enceinte chrétienne,
mieux vaut chausser la très humble et misérable sandale
de sainte Marie l'Égyptienne.

Mais qu'elle cesse la complainte funéraire !
—Et vous déjà d'ombre d'eau, couleurs vives du firmament,
épanouissez-vous en mille prunelles ruisselantes d'amour,
épanouissez-vous donc :
Il y a même des cloches dans les latrines et les flaques :
Cependant que lucide, endossant ces robes nuptiales, les robes joyeuses du vent,
enfin je t'adore, ô magnifique rosace de Pâques !

Alfredo Gangotena: Orogénie (1928)



CUARESMA

A Pierre-André May

Ahora que una fuerza extraña me hace crujir los dientes,
que un silbido oceánico de tromba me quiebra los ojos,
en mi alma sopla el eco de una voz profunda.
Soledades de un mundo abstracto.
Soledades a través del espacio melódico de los cielos.
Soledades, yo os presiento.

Oh Pascal,
el espíritu de aventura y gemoetría,
me aprisiona en avalancha.
¡Y acaso yo no soy sino el acróbata
sobre las geodésicas y los meridianos!
Pero como tú, pequeño Blas, antaño,
de espaldas bajo las sillas,
estoy royendo con gran estrépito los travesaños.

¡Oh nupcial estación de la desposada!
El pentecostés de las hojas de otoño ilumina los vidrios.
¡Recuerdo! Oh paciente y dulce memoria vivificando sus aguas.
En el amoroso y cálido recinto de las cortinas.
Aletear vertiginoso
de las alas bajo las sienes,
sombra interna de mis manos.
Ruta solar de mi potencia,
y ruta del pan: violenta espiga.
Las ávidas pupilas del escolar se consumen a la sombra de los desvanes.
Las goteras siembran sus gladiolos de cristal
y toda la granja sucumbe en la gracia de Dios.

                                          ***

Torrentes, torrentes, rieles de Aldebarán
donde se deslizan los trineos:
el pintor revolotea y canta en la danza de los pájaros.
En el deslumbramiento de la paloma sobre nosotros.
En la ardiente seda del movimiento,
que ella venga, difunta flor en el aliento de su tumba,
nuestra madre hasta nosotros,
nuestra tierna madre al fin, en la augusta presencia de los océanos.

Sobre ti, alada flora de mis manos,
sobre ti se cierran mis ojos
como los labios
al sabor de un vino más generoso.
Ya pronto llega la resaca de la penumbra,
Señor: en un collar, vuestras seis épocas.
El himno exultante de la palabra nos sostiene,
¡y mucho más fresco que todas esas hierbas el pilar
de nuestras salivas, de donde mana el licor de los gineceos!
¡Fuente! Confesión de esta alma que se ufana
de ser más blanca que la aurora.

¡Podéis en adelante torceros, descuartizaros
y extraviaros en qué caos!
Sórdidas y maléficas bestias.
Silenciosamente en la pasión de todas mis venas y de toda mi sangre,
como el águila, en el centro de mi vida yo espero,
silenciosamente
espero que sople el gran viento de la esperanza.
Pero percibe tú, Pablo:
en el aéreo esplendor de Su fuerza,
el Espíritu Santo
gravita y sangra en torno de tu cenit.

                                          ***

A mi zaga borbota la rabia de mi padre:
"¡Vete y corrómpete, miserable muchacho,
"bajo las ventosas de tus amigos!
"El amor me encadena en la selva del estío.
"¿No escuchas mi grito homérico,
"el solo pájaro que gorjea
"sobre nuestro árbol genealógico?"

¡Os ruego, resistid, mis hermanos, apretad los dientes,
tended vuestros muslos,
morded las piedras y la maleza!
¡Pues la familia es el verdugo!
La inminente noche se abrasa
en la hoguera voraz de mis pupilas.
Se ensaña el golpe en mi cabeza,
en mi cabeza, el tifón de langostas.
¡Oh Tierra sin esplendor, de cataclismo,
triste Tierra cabeza abajo,
qué pesada eres para llevarte sobre las rodillas!
Estas damas encintas,
¿de qué cielo raso descienden hasta nosotros!
Ellas me humedecen con sus sudores,
luego suspiran y escupen en torno;
su piel babea y rezuma,
su piel salobre de celestinas.
Que yo me vaya definitivamente,
Señor, a llorar mi vergüenza a la sombra vaporosa de las flores;
Señor, el torvo insecto así os ruega en su dolor:
¡Que revienten, que revienten estas mujeres venenosas,
estos odres de infortunio!

¡Silencio!
¡Oh silencio del sueño en la memoria:
que su esencia nos conduzca
a los prados de belladona!

                                          ***

Rompeos, puertas, el día recién nacido
flamea en la hoja límpida de la ventana.
Se apaga la luna con las brisas del mundo.
Apresúrate,
oh mi alma, y despierta en la octava de tu canto,
el florilegio de la pradera.
Como las laderas y los valles beben a la orilla de la sombra,
como ellos abrevan en las linfas surgentes en la entraña metálica de la roca,
aplaco mi sed en la cantimplora del ventrílocuo.

Aún bajo la amenaza de los signos siderales,
¡huye, amigo, escala los montes y las tinieblas
aún bajo el riesgo de perecer
en la brasa fulminadora de las vidrieras!
¡Escucha! Oye como chirría a lo lejos la encrucijada:
génesis de tu soplo,
teclado del viajero.
—En mí, el más noble ejemplar de los zancudos
espumea y gruñe la borbotante savia del caucho.
Las voces del huracán, todavía distantes, conmueven
al pequeño bosque sonriente de las brisas de la mañana.
Como ellas me yergo en la verticalidad floral de mi impulso,
oh fuentes, como ellas aspiro en las cimas líquidas y seculares de la floresta.
Cal viva y lustral en las grietas del cuerpo harapiento.
A la sombra de las secoyas meditan formas barrocas.
La herrumbre esponjosa de la tempestad rumia y se dilata
en la verde substancia del aire.
El relámpago estalla
en las piedras y en los bosques,
en la noche eocena del cazador.
Oh flores,
mi saliva es tan dulce como el elixir de vuestros cálices.
Tan conmovedor en la llamada:
¡Ven, acude!
Ven, Señor de las ondas y de las especias:
oh navegante Cristóforo,
cuéntanos del soterrado esplendor
de tus provincias veteadas de oro.
La orilla de sombra en el cielo y el motín de los fantasmas.
Mas acarread estos lagos, islas y arrecifes,
los brazos del semáforo.
¡Id, mis párpados, barcas locas, id a zozobrar sin fin,
id entre las campanas de los náufragos, a tejer vuestras cortinas de plata!

El ángel ronca,
el ángel en acecho.
En la estridencia de mis oídos, el ángel prepara su nido siniestro.
Tenazmente, la espuma color de humo
emerge, baba inmunda de las bebidas de Baltasar.

Los palmípedos y los ganoides remontan la corriente
de estas aguas tumultuosas bajo las aguas,
de estas trombas ensordecedoras y submarinas del trueno.
El águila altanera,
el águila apocalíptica impera y flota sobre los vientos.
¡Tierra! ¡Tierra!
Me estremezco hasta las cenizas de mis huesos.
¡Tierra! ¡Tierra! Llegamos a la violenta isla de Patmos.

Viñas de Noé, racimos de Jafet,
el vino me constriñe con sus anillos.
Tras de las vigas vigilantes del dintel,
amigos, cumplamos esta ley del alfabeto,
la visión y la estima conyugales.

El polen del solsticio, como la miel, en la basílica
deslumbrante de mi oído.
Las harinas y las llamas del desierto,
el misterio del mundo, abierto a mi conocimiento.
He perdido el secreto de las sutiles Matemáticas,
pero los ardides y los números, los hilos del Álgebra,
me ayudarán a husmearte,
tácita estrella de magnesio.
Ya luminosa, te anuncias en mi azorado pensamiento.
Y mis miembros exploran
las brumosas telas de la araña.
El pájaro balsámico
no avizora como etapas de su vuelo
sino las sílabas inciertas de mi palabra.
Paraliza las bielas y los neumáticos de tu ojo,
¡oh mosca dactilógrafa de mi sueño!
Trepamos con premura por la escala botánica:
¡Dios!
Se ausenta la casa de nosotros, con el gran temblor de sus persianas.

                                          ***

Antaño, en Florida, sobre campiñas de esmeralda y de pimiento,
el Cordero Místico pacía libremente.

¡Oh chantres sobre los alcores,
prestaos a la albada que os cantan los metales!
¡Es verdad! No más el bello desorden de la oda.
Sobre la playa se dilata la umbela del barbero.
Ondinas, oréades, hijas perpetuas de este éxodo,
¡aleluya! Ved
aparecer —como zócalo el rumor angélico de las brisas—
en el aire diáfano, las siete Iglesias.
¡Abre los portones,
grita a muerte las palabras de tu libro,
oh Juan!

¡Reposad,
reposad, astros!
¡Que el autómata vaya a retorcer su corbata de cáñamo!
El magnético imán desanuda los glaciares de la aurora boreal.
Es la hora
en que el ángel reposa en el estante de su sombra,
para la espera final.
El espíritu de las flores visita las tumbas
y la extraña morada,
la extraña y melódica morada de las aguas cenitales.

Llevando mi cabeza en las manos, como San Dionisio,
penosamente, Señor, ¿de qué país
vengo para hacerme una imagen
de la amargura de Vuestro rostro?
Ahora que una fuerza extraña me hace crujir los dientes,
vuestras miradas me penetran como sordos silbidos.

El alarido de las carracas derrumba las losas.
Extranjeros, para entrar al recinto cristiano,
es mejor calzar la humilde y miserable sandalia
de Santa María la Egipcíaca.

Pero que se acalle la endecha funeraria.
Y vosotros, de sombra y agua, colores vivos del firmamento,
dilataos en mil húmedas pupilas de amor,
dilataos:
Aún en las charcas y en las letrinas suenan las campanas,
mientras tanto que, lúcido, ataviándose con la vestidura nupcial, la vestidura jubilosa del viento,
¡por fin yo te adoro, oh magnífico rosetón de Pascua!

Alfredo Gangotena: Orogenia (1928)
Traducción de Gonzalo Escudero (1956)

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